En bref #253

Lundi matin, j’ai mal dormi, de toutes façons je dors souvent mal, plus ou moins, mais là du mal à m’endormir, me réveiller plusieurs fois dans la nuit, un réveil en sursaut. Le sommeil réparateur me manque, manque pour je sois de bonne humeur sur la durée, manque pour que la fatigue ne vienne pas me rappeler 10 fois dans la journée ma nuit pourrie. J’ai décidé d’écrire devant mon petit dej, ce petit billet pour attaquer la semaine.

Sans transition demain, j’ai rendez-vous avec la psychologue spécialisée dans l’autisme, pour moi. J’avais hâte depuis 2 mois que le rendez vous était pris et maintenant j’ai peur. Que va-t-elle penser de moi? Peut-être suis-je folle tout simplement? Comme ma mère me l’a maintes et maintes fois répété, depuis toujours en fait. Trop différente de mes frères, ne pas arriver à rentrer dans le moule qu’elle pensait respectable, toujourds en décalé, totalement seule avec mes livres, elle qui aimait et avait besoin de relations sociales, elle qui adorait partir loin de chez elle, tout mon opposé en fait, tellement de colère en elle contre moi à ne pas être comme elle aurait voulu que je sois et moi tellement de colère en moi à ne pas être celle qu’elle aurait aimé que je sois, trop en colère pour ne pas être celle que la société attendait que je sois. Demain est une source d’angoisse aujourd’hui.

Du coq à l’âne (j’ai failli écrire du coq à l’âme, ça veut tout dire). J’ai commencé à regarder enfin à écouter car vous comprendrez pourquoi si vous pouvez vous mettre devant votre écran « L’amour sans ». Franchement j’adore, je suis même fan car on peut s’imaginer les pièces, les jeux des acteurs (même si je sais à quoi ressemblent les 2 acteurs principaux), j’aime le format court, j’aime tout, franchement je suis accro, j’avale les épisodes comme on avale l’eau qui vient nous rafraîchir alors qu’il fait 40°, besoin de savoir la suite, inévitablement.

LE 22 juin, donc samedi a lieu en Suède (mais aussi dans d’autres pays scandinaves), Midsommar. J’aime les traditions venues d’ailleurs. Il y a tellement de jolies fêtes pour passer d’agréables moments, des moments joyeux, mais j’ai l’impression que tout se perd, la vie n’est faite que de tristesse en ce moment, rien de beau à présager, la politique n’en parlons pas, ce sont tous des opportunistes qui ne pensent qu’à leur siège et nullement aux français et pendant ce temps des fanatiques politiques, religieux s’en frottent les mains… Ça fout la trouille, vraiment, pauvre France.

Écrire me manque, terriblement, je vais reprendre l’écriture, j’en ai besoin comme de grandes brassées d’air pur.

Et vous la semaine s’annonce comment? With love… ❤