
Je vais mieux et pire qu’il y a un an quand tout a commencé…. Je m’explique, il y a un an quand les angoisses sont apparues ce fut sur quelques trucs mais de manière tellement franches que j’étais paralysée complètement paralysée sur certaines choses. Aujourd’hui j’ai avancé sur tout un tas de choses et des angoisses que je n’avais pas il y a un an apparaissent, mais j’essaie de gérer comparé à il y a un an il y a du progrès, il y a un an j’en étais pas capable du tout.
La rentrée scolaire est une véritable source d’angoisse pour moi, heureusement que tout se passe bien pour les loulous à l’école. C’est un cap difficile à passer pour moi, je n’arrive pas à comprendre pourquoi, car j’ai toujours aimé aller à l’école, les rentrées scolaires étaient sous le signe de la joie et de la bonne humeur pour moi mais là c’est difficile.
Il y a eu ces quelques jours de vacances qui se sont bien passés, mais il y a la hauteur qui m’angoisse, l’immensité qui m’angoisse, le trop de monde qui m’angoisse, l’isolement qui m’angoisse, la peur de l’abandon m’angoisse, l’engagement m’angoisse en fait c’est hyper complexe, hyper paradoxal toutes ces angoisses., parfois l’impression de vouloir tout et son contraire.
Je suis mal dans ma peau, j’ai un mal de vivre présent, permanent, latent, je n’arrive pas à surmonter plein de trucs et pourtant je me fais violence mais j’ai l’impression que plus je me fais violence plus c’est pire à chaque fois. Alors je craque, ce sont des signes physiques, des signes d’une grande tristesse qui apparaissent…. Alors je me réfugie dans la lecture, dans une grande séance de ménage, dans un film bien pourri, dans une sieste où j’essaie de dormir pour tout oublier ces angoisses qui me bouffent la vie.
Parfois, j’aimerais me retrouver seule mais je n’y arrive pas, je n’arrive pas à être seule vraiment, il y a ce bruit du silence qui m’oppresse, qui fait bourdonner mes oreilles fait s’emballer mon coeur, fait divaguer dans l’irraisonnable mon esprit. Me retrouver des heures entières face à moi même m’angoisse, je ne supporte plus d’être seule avec mon esprit qui me fait aller n’importe où.
Alors je m’arrange pour être le moins possible vraiment seule, de ne pas être en hauteur, de toujours avoir du bruit autour de moi, de ne pas me retrouver au milieu de la foule, au creux de l’immensité. J’ai l’impression que le vide m’appelle bien souvent ces derniers temps, j’ai mal dans mon corps souvent signe d’une trop grande angoisse je pense mais on me dit que non, j’ai trop souvent mal dans ma tête je pensais à une dépression et on me dit là encore non. Le stress post traumatique fait naitre plein d’angoisses diverses et variées, bouffe la vie des gens, j’aimerais m’en débarrasser définitivement je continue de voir mon psy, pas aussi souvent que voudrais mais je fais comme je peux.
Ce soir ce n’est pas un bon soir, j’ai envie de ma couette, j’ai envie de pleurer mais je retiendrais encore mes larmes, j’ai envie d’une autre vie sans angoisse….. Ça ira mieux demain, enfin je l’espère sincèrement car là, c’est pas la joie, vraiment pas.
Depuis 2 jours c’est un peu le chaos dans ma tête… Je suis fatiguée plus que de raisons sans doute, j’ai l’esprit encombré par 1001 choses donc ça ne m’aide pas à retrouver un vrai sommeil réparateur. J’ai un peu le coeur lourd alors que comme dit tout le monde tu as un chéri en or tout devrait bien aller maintenant. Oui j’ai un chéri en or mais ça ne fait pas tout. Entre les blessures du passé, les tracasseries diverses et variées, oui j’ai la tête archi pleine.
Je suis devenue assez fataliste et même souvent triste… Même si j’ai quelqu’un de fabuleux dans ma vie je le suis encore, au moindre coup de fatigue, à la moindre mauvaise nouvelle dans la journée, quand quelque chose ne va pas en somme. J’ai jamais choisi les bonnes personnes, toujours des personnes qui sortaient de longues histoires et j’ai été bien plus un pansement qu’une chérie au final et la dernière vraie histoire terminée en date lui prouve bien ça… Bref, je n’ai pas envie de parler du passé et pourtant c’est ce qui fait mon MOI d’aujourd’hui. J’ai un peu l’impression qu’on me coupe encore la tête et pourtant….
Je suis une âme torturée, enfin je veux dire j’étais une grande âme torturée (même si j’ai encore quelques tourments)….J’avais peur d’aimer, j’avais peur qu’on m’aime aussi je crois, j’avais peur de donner et de recevoir. Ce fut ça ces dernières décennies, sans doute mon parcours familial, mon premier amour qui m’a apporté de la déception et après je n’ai vécu qu’avec la peur au ventre, la peur au ventre de ne jamais donner assez, d’être abandonnée. Je ne vais pas cacher que mes relations ont été pourries en partie à cause de ça. J’ai surement plus donné que les gens étaient prêts à recevoir et moi j’attendais des choses que je n’avais jamais et j’ai toujours réussi à trouver des gens qui n’étaient pas faits pour moi en fait (des gens qui sortaient de relations longues, j’étais un pansement, un déclencheur de plein de choses), comme si au final je choisissais des relations qui ne pouvaient pas s’épanouir, comme si j ‘avais peur de l’engagement comme si au fond de moi je n’y croyais pas vraiment.
