En rimes

Lire

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Lire pour rêver
Rêver pour m’évader
M’évader pour voyager
Voyager pour ne plus penser
Ne plus penser pour ne plus réfléchir
Ne plus réfléchir pour ne plus souffrir
Ne plus souffrir pour ne plus rien ressentir
Ne plus rien ressentir pour pouvoir dormir
Dormir pour vivre
Vivre pour pouvoir rire et lire

*** Exercice en 2 minutes chrono***

 

En rimes

Journée de la terre

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Aujourd’hui 22 avril, c’est la journée de la terre. Je crois qu’il devient urgent que nous prenions conscience que la terre est fragile. J’ai fait un petit texte en 10 minutes chrono, je m’étais imposée ce temps là, et de faire des rimes. Je ne suis pas du tout satisfaire, j’ai trouvé que ce n’était pas simple du tout et que je n’ai pas dit tout ce que je voulais. Tant pis, j’ai joué le jeu quand même, c’est aussi un défi de plus relevé.

Prenons soin de la terre,
Notre mère nourricière,
Ne pourrissons plus nos océans, nos mers
Ou bien encore nos rivières.

Ne polluons plus less terres,
Nous n’en sommes pas les propriétaires,
Juste des locataires.

Faisons un peu l’inventaire
De ce que nous les hommes avons fait, comme dégâts planétaires.
Nous sommes en grande partie majoritaires.
De la destruction de la terre.

Ça doit devenir une cause prioritaire,
Il ne faut qu’on fasse des dégâts supplémentaires,
Cesser la pollution de l’air,
comme celles des terres ou des mers.

Nous les humains, les mammifères,
Nomades ou sédentaires
Qui voulons protéger notre terre,
Il faut arrêter de se taire,
Il faut partir en guerre.

Montrons notre force de caractère
Soyons les pères et les mères
Les enfants, les soeurs et les frères
Dont nos enfants, nos parents  seront fiers,
Car nous nous sommes battus
Pour ne pas être nos propres génocidaires
En ne prenant pas soin de notre terre.

Et pendant que je j’y suis je vous invite à signer cette pétition, tout y est très bien expliqué. MERCI ❤

En rimes

Croire

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Croire en des jolis mots qu’on peut me dire
Sans penser qu’on puisse me mentir.
Je suis sans doute naïve
Et ça me laisse dubitative,
De voir à quel point je peux faire confiance
En toute insouciance.

Aujourd’hui est un jour un peu « down »
Où je ne suis pas la championne
Pour faire des sourires
J’ai l’impression de vraiment trop souffrir.
J’aimerais être moins ridicule
Ça ferait mieux passer la pilule.

Je n’arrive pas à faire semblant
Quand on me parle de sentiments.
Aujourd’hui faut que je parle
Car le mal avec aisance s’installe.
Faut que j’arrête de penser aux autres avant moi
Ça pourrait peut-être me faire du bien parfois.

Je ne sais pas si je vais savoir faire,
Mais je crois que j’ai assez souffert.
Je ne veux plus voir chaque petit détail
Ces choses qui me bouffent les entrailles.
Je dois être plus légère
Afin qu’on ne me ramasse pas à la petite cuillère.

J’aimerais oublier les détails, les lieux, les dates,
On me dit souvent « tu m’épates »
À tout voir, tout retenir,
Mais si on savait comme ça me fait souffrir.
Je ne fais que « me » décevoir
En l’humain je n’ai plus envie de croire.

En rimes

Ces bruits

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Je pourrais reconnaitre parmi des milliers
Tes pas dans les escaliers,
Certains bruits me sont devenus tellement familiers.

C’est pareil quand j’entends en bas de chez moi
Le bruit d’une Triumph ou d’une Vespa,
Je regarde immédiatement si ce n’est pas toi.

J’aimerais perdre ces habitudes
M’habituer à cette solitude
Que je ne ressente plus cette lassitude.

Mais ce matin je suis en plein désarroi
Il y a des matins comme ça,
Où la joie n’est pas vraiment là.

J’essaie malgré tout d’avancer
De ne plus me laisser bouffer
Par toute ces pensées.

Sans doute il y a certaines dates qui arrivent à grand pas
Qui n’aident pas, à ne plus penser à toi
À ne plus entendre 1000 fois le son de ta voix.

Je me demande ce que tu deviens,
Qui est celle à qui tu tiens la main
Et que tu réveilles le matin.

Tu vois même si je ne t’écris pas,
Il y a toujours 1001 pensées pour toi
Même si on n’entend plus nos voix.

Je vis avec des tas de souvenirs
Parfois je pousse un grand soupir
C’est comme si je voulais sortir ce qui me fait tant souffrir.

Je n’écris presque jamais sur toi
Je ne parle pas de toi
Car ça  je n’en suis pas capable moi.

Je dois continuer ma vie
Je dois y mettre toute mon énergie
Pour que la douleur ne soit pas nourrie par tous ces bruits.

En rimes

La peur

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Elle nourrit mes jours et mes nuits
Elle pourrit ma vie
Mais aussi mes envies.

Je n’ai pas voulu la laisser s’installer
Et pourtant c’est elle qui s’est mise à me dominer
Et même à me hanter.

Il faut que j’arrive à y faire face,
Mais souvent j’ai l’impression d’être dans une crevasse
Cette « bestiole » est assez coriace.

Je ne sais pas si je suis assez forte,
Pour la mettre à la porte,
Mais il faut que cette guerre je la remporte.

Je ne souhaite pas faire n’importe quoi
Je veux la faire arrêter comme une hors-la-loi
Et qu’elle sorte définitivement de chez moi.

Parfois j’ai l’impression d’être une enfant
Qui  de la vie apprend
Mais qui est encore assez dépendant.

J’ai vraiment envie de me libérer
Qu’elle ne vienne plus ma hanter
Je veux m’en débarrasser.

Ce n’est pas une chose évidente,
C’est même une chose épuisante
Voir déprimante.

J’ai la volonté de m’en sortir
Je vais la démolir
Sans rien amortir.

Je ne vous cache pas mon impatience,
Que je ressens en permanence
En toute conscience,

De vois que mes instants de bonheur,
Ne seront plus grignotés de l’intérieur
Par celle qui est devenue ma pire ennemie, la peur.

En rimes

À bout de souffle

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J’ai le souffle coupé
J’ai la gorge serrée
Je n’arrive plus à respirer
J’ai le coeur qui ne cesse de s’emballer.

Cette impression que plus jamais les larmes ne cesseront de couler,
Et pourtant vers le haut j’essaie de toujours me hisser
Malgré toutes les difficultés
Mais j’ai l’impression que c’est de plus en plus compliqué.

Il va falloir encore que je me mette des coups de pieds
Pour encore avancer
Alors que l’air semble de plus en plus me manquer
Et que je cherche juste à m’oxygéner.

J’ai l’impression que mon coeur à trop saigné
Que j’ai longtemps cherché à cacher
Toutes ces endroits fêlés
De ce palpitant si souvent brisé.

Aujourd’hui j’aimerais une main pour m’accompagner
Pour m’aider à traverser
Les routes de la vie trop compliquées
Et retrouver ensemble une vie ensoleillée.

Mais j’ai l’impression de ne pas mériter
L’amour ou même l’amitié
Je suis tellement écorchée
Par cette vie qui est sans aucune pitié.

J’ai besoin de lacher
Souvent quelques mots sur le clavier
Ou bien sur du papier
Pour un peu m’apaiser.

Il faut que j’arrive à sécher
Ces larmes qui ne font que couler
Il faut que je sois de nouveau motivée
Pour encore me relever.

Il faut que j’arrive à me reposer,
À vraiment retrouver de la sérénité
Essayer de ne plus vraiment penser
À toutes ces choses trop compliquées.

Je dois cesser de m’angoisser
Pour la moindre contrariété
Arriver à exprimer
Toutes ces choses qui m’ont blessée.

Je sais mieux m’exprimer par écrit que parler
Pourtant j’aurais aimé
Pouvoir te glisser
À l’oreille toutes ces choses tant de fois gardées.

Mais je n’ai pas osé
Car j’ai trop souvent eu peur d’être jugée
Que mes mots soient mal tombés
Ou tout simplement d’être rejetée.

Alors je suis partie, je me suis envolée
J’ai dit des mots jamais pensés
Des mots pour que je sois détestée
Plutôt que d’être de nouveau jetée.

Ce soir plus que jamais j’ai besoin de retrouver de l’air
De prendre des grandes bouffées
De m’oxygéner
De nouveau respirer.